La politique agricole commune désigne une politique (sociale, de cohésion, régionale) appliquée à l’échelle de l’UE et visant le contrôle des prix, le contrôle de subventionnement, la promotion de l’agriculture. En effet, il s’agit d’une politique de mise en œuvre du soutien des agriculteurs des membres de l’Union Européenne, notamment le soutien du développement rural, du des prix, des revenus agricoles et du marché agricole européen. Encore faut-il comprendre les moyens et les stratégies adoptés pour la concrétiser ?
Fondements de la politique agricole commune !
Pour commencer, la mise en œuvre de la politique agricole commune doit se conformer aux principes fondamentaux s’y rapportant. À savoir : Le principe de la solidarité financière (financé par un budget communautaire), le principe de la préférence communautaire (pour assurer les importations à bas prix en Europe pour mieux se concurrencer avec les pays du Commonwealth, les États-Unis, etc.), le principe de l’unicité du marché, le principe de la protection des producteurs en termes de prix et entre autre.
Ensuite, les objectifs de la PAC concernent : la préservation d’un niveau de vie équitable à l’ensemble des acteurs agricoles à travers le relèvement de leur revenu individuel, la sécurisation des approvisionnements, la stabilisation du marché, le développement de la productivité agricole et également l’accessibilité des prix au profit des consommateurs. Enfin, la politique agricole commune doit mettre en place une meilleure organisation commune du marché agricole européen pour mieux se concurrencer… Pour en savoir davantage, veuillez suivre ce lien professionnel agriconsult-industrie.fr.
Importance de la politique agricole commune !
La réalisation de la politique agricole commune nécessite un moyen humain, budgétaire, technique et sociétal. Ensuite, il s’agit d’une politique conforme aux exigences environnementales plus résilientes et conçues pour garantir le revenu décent des acteurs agricoles et satisfaire les attentes sociétales. Puis, elle est considérée comme une opportunité pour la transition agroécologique.
De plus, cela contribue à : La gestion des ressources naturelles pour l’agriculture durable, la lutte contre le dérèglement climatique, la conservation des paysages et la biodiversité, la sauvegarde de l’économie du monde agricole à travers la promotion de l’emploi agricole, la promotion de la qualité et la quantité de la productivité du secteur agricole, la sécurisation alimentaire, la modernisation de l’exploitation agricole, le financement des aides directes ou les aides spécifiques pour certaines zones naturelles et les aides à l’installation… Elle s’adresse aux aides directes dédiées aux agriculteurs et la promotion du développement rural.
Différents moyens et stratégies utilisés en PAC !
Pour réaliser les objectifs (spécifiques et transversaux) de la politique agricole commune, les États membres de l’union européenne doit adopter différentes stratégies adéquates. À savoir :
- La mise en place des règles communes relatives à la concurrence loyale,
- L’organisation du marché agricole européen,
- La coordination des organisations nationales du marché, La protection des ressources naturelles pour le développement durable,
- la protection de la biodiversité et du paysage,
- Le développement de la compétitivité,
- La modernisation des moyens numériques,
- La protection ou prévention contre les risques phytosanitaires,
- L’action contre le dérèglement climatique,
- Le soutien au renouvellement de la génération future,
- La préservation de la santé et la qualité des produits alimentaires,
- La promotion de l’économie des zones rurales,
- Le paiement de base par unité de travail pour soutenir la production agricole intensive (culture arboricole, agroécologie, culture maraîchère, etc.).
Pour ce faire, il existe différents moyens proposés pour les concrétiser. En effet, les moyens en question sont de nature humaine, financière, environnementale et sociale.
Pour obtenir les aides financières, il faut que :
- Les activités n’altèrent pas l’environnement,
- Les activités engagées doivent être justifiées par des mesures de compensations basées sur les BCAE ou les ERMG,
- Les activités doivent se conformer aux normes de sécurité alimentaire, de la santé, des bonnes pratiques agricoles et du bien-être des animaux…